les rapports des choses du vent et du souffle
Le poumon est une partie du corps
Humain
Protégée par le thorax
Il y a deux poumons
De part et d’autre c’est pourquoi on dit :
Les poumons
RAPPORTS DES CHOSES DU VENT ET DU SOUFFLE
Ce sont des gens qui apprennent à se tenir face au vent, à respirer, qui cherchent des solutions aux souffles coupés, qui tentent des alliances nouvelles avec le vent. Une traversée à travers des tentatives de résistances multiples au manque de souffle collectif. Par tous les moyens que nous avons, collectivement, acteurs, écrivains, compositeurs, vidéastes, performeurs, nous cherchons à rendre compte de la nécessité que nous avons de prendre de l’élan et de changer d’air.
La pièce s’ouvre avec Prométhée qui, fermement attaché à son rocher du Caucase, reçoit la visite de son frère Épiméthée. Désespéré par l’état dans lequel il trouve le titan déchu, il pleure. La dévoration du foie de Prométhée par un aigle monstrueux n’est pas ce qui touche le plus durement le supplicié. Dans son désert de pierre, coincé à l’orée du ciel, Prométhée manque d’air : pour rafraichir ses joues, et pour respirer. Alors il demande à son frère d’aller trouver du vent et de lui en rapporter. Prométhée et Épiméthée laissent alors sur le plateau la place à une population de figures qui traversent le théâtre en courant, qui sont une multitude d’Épiméthées, tous et toutes en quêtes de vent et de souffle, ayant chacun la mémoire d’une promesse faite à un ainé fatigué d’aller chercher du vent, et de lui en rapporter.
« Je suis fatigué, ne réfléchis pas, fais quelque chose :
J’ai besoin de vent pour me rafraîchir, c’est tout.
Vas-y maintenant.Tu vas te souvenir ? Du vent. »
Conception, textes et mise en scène
Nicolas Barry
Textes et dramaturgie
Mathilde Soulheban
Conception sonore
Martin Poncet
Conception costumes
Adélie Antonin
Avec
Alexis Ballesteros
Oriane Delacroix
Pablo Jakob
Julia Lepère
Maïté Lottin
Ambre Pietri
Fabien Rasplus
Avec le soutien de
Mairie de Francheville -
Lab’art Fort du Bruissin
ENSATT-Lyon (école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre)
la Déviation (Marseille)
le Théâtre du Nord (Lille)
ALORS ON LÂCHE L’AFFAIRE ?
L’HISTOIRE C’EST UNE CHEVELURE QUI POUSSE À MESURE QU’ON LA
TRESSE
DES MORTS Y’EN AURA TOUJOURS
CHAQUE VIVANT AUJOURD’HUI A QUINZE MORTS DANS LE DOS
CONTRE ÇA ON PEUT PAS LUTTER
MAIS CONTRE TOUT LE RESTE
COMBIEN DE SINGES SE SONT CASSÉ LA GUEULE DE LEUR ARBRE POUR
QU’ON SE VOIE COURIR AUSSI TRIOMPHALEMENT LES UNS DEVANT LES
AUTRES ?
DES MILLIARDS
ÇA ME DONNE ENVIE DE ME CASSER LA GUEULE À MON TOUR
QUE LES PROCHAINS À VENIR VOLENT TRAVERSENT LES OCÉANS EN
COURANT
FASSENT LE POIRIER
VOUS SENTEZ ?
LE SOUFFLE !